Le titre se traduit par « Il est mieux de demander pardon que d’attendre la permission ». Il vient d’une série TV (NCIS pour ne pas la citer) et est l’une des « Gibbs rules ». Pourquoi en parler ici ?
Et bien parce que souvent nous sommes freinés dans nos projets par peur du regard des autres, du qu’en dira-t-on, pire nous avons peur de ne pas réussir, de nous planter et de devoir assumer.
Je pense qu’avoir ce genre de réflexions est contre-productif, je trouve qu’on aura bien le temps de demander pardon si nécessaire.
Je pense également qu’il vaut mieux avoir des remords (d’avoir fait quelque chose d’avoir agi, même si on n’y est pas arrivé) que des regrets (d’avoir douté de nos capacités et de n’avoir rien fait au final).
Comment cette petite phrase se retrouve dans notre quotidien ?
A chaque fois que l’on veut faire quelque chose, la tâche aussi petite soit-elle, on ne peut s’empêcher d’évaluer les risques, les « pros & cons », je ne dis pas qu’il ne faudrait pas le faire juste que souvent nous en restons là. A évaluer et tirer des plans sur la comète on finit par regretter de ne pas avoir réalisé notre idée quand c’était ce qui nous animait.
Souvent on se dit que ce n’est pas le bon moment, qu’on n’a pas les compétences ou les savoirs, qu’on n’a pas l’argent ou bien le temps, sauf que… il y a-t-il réellement un « bon » moment pour se lancer ?
Il y a-t-il un bon moment pour prendre le risque de changer de travail alors qu’avec celui qu’on a on est en sécurité ?
Il y a-t-il un bon moment pour voyager et laisser de côté nos tracas quotidiens alors que nos habitudes semblent tellement plus simples à gérer ?
Il y a-t-il un bon moment pour créer notre entreprise, nous qui sommes si bien lotis par le salariat, à savoir que notre paie tombe inlassablement tous les fins de mois ?
Personnellement je ne pense pas qu’il y ait de « bon moment », il y a souvent une opportunité et si on la laisse filer par nos tergiversations et bien il nous faudra déployer deux fois (ou dix fois) plus d’efforts pour arriver à nos fins.
Je ne dis pas qu’il faut foncée tête baissée sans réfléchir une seconde à notre projet. Par contre je pense qu’il est nocif de ne pas savoir prendre une décision quand le temps de réflexion est terminé et d’attendre de jours meilleurs pour se lancer.
Alors que faire pour se lancer sans reculer ?
1. Penser positif.
Croire en soi, en ses capacités et en son idée et en ses objectifs. S’entourer de personnes positives (pas celle qui n’arrêtent pas de rabbâcher que c’est trop dur et que vous n’y arriverez jamais).
2. Prendre des risques.
Car à « vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » Aucune situation n’est dénuée de son revers de médaille, il n’y a pas de méthode magique, il faut juste se lancer.
3. Faire des erreurs.
Se tromper et se corriger est pour moi le meilleur des apprentissages. Mieux vaut se tromper car au moins on a agi que de ne rien faire (et donc ne jamais faire d’erreurs 😛 ).
4. Perséverez, recommencer.
Votre idée n’a pas marché ou pas comme vous le souhaitiez ? Ce n’est pas grave, perséverez, armez vous de patience, apprenez, écoutez les avis des autres (ceux qui sont pertinents pas les flames). Ca ne marchera peut-être pas immédiatment mais ça marchera sûrement pas si vous n’y croyez pas.
5. Appréciez le travail accompli et le chemin parcouru
Rien ne sert de réussir à atteindre ses objectifs si on n’en profite pas un minimum. Regardez ce que vous avez accompli et félicitez vous de l’avoir fait, surtout s’il y a encore quelques temps vous ne pensiez pas que c’était possible.
De mon côté, depuis peu, j’essaie d’appliquer ce petit cocktail aussi souvent que je le peux même si parfois la peur de perdre mon petit confort me paralyse. Il faut souvent passer outre, s’entraîner à « sauter dans le vide » pour arriver, petit à petit à se débarrasser de cette appréhension, somme toute normale mais bien handicapante si elle nous empêcher d’avancer.
Et vous avez vous des regrets ou des remords (ou aucun des deux 😛 ) ?
Assumez-vous pleinement vos prises de décisions (et de risques) ?