Le procrastination, cette fâcheuse tendance à remettre à plus tard, au lendemain, qui n’a jamais eu à subir ses effets. En plus elle est sournoise car elle s’installe justement au moment où on est sur un gros projet ou bien lorsqu’on travaille à une amélioration majeure.
Dans cet article je vous propose cinq idées pour vaincre la procrastination.
1. Ne commencez pas par une liste
Les listes de « choses à faire » ont pas mal de points positifs (mettre ses idées en ordre, prioriser…) et du coup il est difficile d’en constater les effets pervers. Pourtant si on prend un début de projet, faire une liste pour commencer, c’est la pire chose à faire. Pourquoi ?
Pour deux raisons :
– si vous êtes avec des tendances à la procrastination, l’aspect de la liste va vous sembler facile et engageant et c’est là que l’erreur réside. Faire une liste ce n’est pas avancer sur un projet, pourtant quand vous aurez terminé vous aurez l’impression d’avoir accompli quelque chose. Après cela vous avez énormément de chances d’en rester là, de prendre du repos « bien mérité » et de… remettre au lendemain !
– si vous avez également des problèmes pour savoir par quoi commencer, le fait d’avoir une liste, certes structurée mais surtout remplie d’innombrables choses à faire, peut rapidement vous démoraliser et vous abandonnerez devant la masse de travail.
2. Rejoignez un groupe
Si vous ne détestez pas le travail en groupe, vous pouvez trouver des associés pour votre projet. Attention : le but n’est pas d’entretenir mutuellement votre poil dans la main, au contraire, il s’agit de vous encourager à tour de rôle.
De plus, formez un groupe de personnes qui ont des compétences complémentaires et vous pourrez avancer sur le projet bien plus vite que si vous n’aviez été seul.
Enfin, si vous n’avez pas choisi que de doux rêveurs, il y a une bonne chance pour qu’il y ait dans votre groupe une ou plusieurs personnes qui motivent les autres à travailler pendant les moments de doute ou de décrochage.
3. Découpez en étapes
Je vous ai parlé de liste tout à l’heure et de ne surtout pas commencer par ça. Par contre rien en vous empêche, quand vous avez réussi à démarrer (le premier pas est toujours le plus difficile) d‘organiser un peu votre travail et de préciser chaque tâche.
Pas la peine de faire compliqué, une feuille de papier (ou le bloc notes sur votre ordinateur) suffira à lancer les grandes lignes et classer vos tâches dans chaque sous catégorie.
Exemple dans le cadre de la mise en place d’un site WordPress :
– Etape 1, installation : télécharger et installer WordPress, ajouter et configurer les plugins, trouver et customiser le thème
– Etape 2, contenu : écrire 10 articles sur le sujet choisi, les mettre en forme, les catégoriser, ajouter les mots-clés
– Etape 3, promotion : poster 2 commentaires sur 5 blogs de la même niche, faire 4 inscriptions dans des annuaires, poster 2 des 10 articles sur des digg-like
– Etape 4, Twitter : créer et animer un compte Twitter
– Etape 5, Facebook : créer, customiser et animer une page Facebook
– …
4. Fixez une date limite
Rien de tel que donner des perspectives à un projet que de lui fixer une date limite. Evidemment le but est de respecter cette date donc si elle est décalable à loisir, ça ne marche pas. Il faut qu’elle soit contraignante (présentation du produit à votre boss, ouverture d’un projet au public, etc…) et qu’elle soit relativement proche dans le temps : pas la peine de prévoir le double du temps pour une tâche, vous ne l’utiliserez de toute façon pas.
Comme vous en avez profité pour découper votre projet en plusieurs étapes il est également judicieux de fixer une date limite à chaque étape. D’abord ça vous permettra d’avoir des objectifs à plus court terme qu’une vague date dans le futur et en plus cela vous évitera de revenir à une tâche une fois qu’elle a été terminée. Car souvent, les procrastinateurs sont aussi perfectionnistes.
Reprenez simplement la feuille du point 3 et inscrivez-y les dates estimées de fin. N’y passez pas trop de temps, vous réajusterez au besoin, mais veillez à ne pas compter trop large car c’est dans ces vides que votre procrastination va s’exprimer.
5. Mettez en place des récompenses
Si rien ne marche, ou pas aussi bien et vite que vous le souhaitez, il ne reste qu’une chose à faire (à part vous botter les fesses, ce qui peut d’ailleurs aussi marcher 😛 ) : vous accorder des « cadeaux » à chaque étape terminée.
Ça paraît peu sérieux voir quelque peu infantilisant mais personne n’est insensible à un cadeau ou à un temps de repos.
Encore une fois, reprenez la feuille des points précédents et ajoutez à côté de la date de fin de chaque étape un cadeau proportionnel à l’effort que vous aurez fourni.
Exemples : un cocktail pour l’étape 1, un restaurant pour l’étape 2, un voyage pour la fin du projet…
Dorénavant d’un simple coup d’oeil à cette feuille vous aurez vos étapes, vos dates et surtout vos récompenses et si ça ne vous motive pas et bien… je ne peux plus rien pour vous 😛
–
Voilà donc 5 astuces pour combattre la flemmardise et éviter de toujours tout remettre au lendemain.
Et vous, expérimentez-vous la procrastination, comment faites-vous pour l’éviter ?
Crédit image : http://www.sxc.hu/photo/1062014
Intéressant cet article. Effectivement, la liste a un effet pervers, celui d’avoir la sensation d’avoir accompli quelque chose, alors qu’on s’est contenté de mettre sur papier ce qu’on a à accomplir, justement. Ceci dit, j’aime avoir une to-do list bien remplie, et je prends plaisir à la voir diminuer en effectuant les tâches qui y sont inscrites.
Le coup des cadeaux marche bien aussi. Un truc que je n’aime pas faire du tout, c’est les courses. A chaque fois que j’y vais, pour me « récompenser », je m’offre un bon petit plat que j’adore, pour compenser. Du coup, c’est presque comme un conditionnement, je sais que quand je dois faire les courses, j’aurai de la bonne bouffe au prochain repas (pizza ou autre, ce que je ne m’autorise pas ou peu en temps normal).
J’ai pour habitude de faire des listes de « To Do’s ». Le 1er point m’a donc surpris. Et comme j’aime bien lire des choses qui vont contre ce que je pense, je m’y suis attardé.
Je dois avouer que je vois tout à fait de quoi tu parles. Il m’arrive souvent de terminer ma liste et de m’arrêter, alors que je pourrais faire encore pas mal de choses.
A partir de là, il s’agit d’être honnête avec soi-même et suffisamment courageux pour continuer à travailler, même si c’est au-delà de la liste!
Très bon article, bravo!
Merci pour les conseils : je m’y mets demain. ;-))
Plus sérieusement je me rends compte souvent que la chose la plus anodine, par ex passer un coup de téléphone, peut-être repoussée indéfiniment alors que l’on ne bute pas sur des choses beaucoup plus compliquées.
PS: bizarres les liens dans le texte sans rapport, non ?
Woosh vous postez plus vite que je ne peux lire ^^ » Merci 🙂
@Jérémy : La liste en elle-même n’est pas une mauvaise chose, comme je le dis rapidement, elle permet d’organiser ses idées, de prioriser mais elle peut surtout freiner l’action, la vraie ^^ »
LOL pour ton cadeau, moi j’avoue je fais ça quand je dois aller courir. Je sors d’abord (dans le froid gla gla), je fais ma ronde et ensuite je m’offre un grec (sans frites !), c’est peut-être un peu moins productif que si je mangeais une salade mais c’est plus agréable et motivant.
@Julien : Oui le but est de continuer au delà de la liste mais parfois, surtout quand la liste est énoooooooorme, c’est dur ! ^^ »
Arrrg @David tu as posté en même temps que j’écrivais, c’est malin 😛
Et tu as raison pour les choses anodines, j’ai mes feuilles de sécu qui s’empilent sans que je trouve le « temps » de les envoyer, c’est grave docteur ? Allez je m’y mets… demain 😛
Pour les liens « sans rapport » j’essaie de tester une régie de pub qui fait des espèces de liens sponsorisés si j’ai bien compris mais ils ne sont pas (encore ?) hyper ciblés. Je vais laisser quelques jours et c’est toujours aussi peu ciblés, j’essaierais de trouver autre chose.
Effectivement très intéressant comme article ! Et pourtant, je ne suis aucune de ces recommandations… Donc je ne suis pas sure que cela fonctionne pour tous le monde. Moi, je suis plutôt du genre à me poser la question, quand je me lance dans une nouvelle activité, à penser à ce qu’elle va m’apporter dans la vie ! Et finalement, pour que je m’y tienne, il faut qu’elle corresponde à un vrai changement dans ma vie… Et alors, la motivation est à 10000 % … Je ne ressens pas de lassitude, ou d’envie de laisser tomber, tant que je n’ai pas atteint cet objectif… Même la partie « découper en étape », je ne l’utilise pas, en fait je fais les choses, on va dire … en temps et en heure… Presque au feeling ! Sans avoir « penser » prealablement aux differentes étapes, mon but étant l’objectif final, tout se découpe tout seul, naturellement au fil du temps, sans liste, sans preparation préalable … Je me demande s’il y en a d’autres qui fonctionne comme moi… sans procrastiner hein, parce que je crois que j’avance quand même pas mal 🙂
@Sylvie : En fait il est juste possible que tu ne sois pas « atteinte » de procrastination, tout simplement.
En tous cas félicitations à toi vu que tu as l’air de gérer tes projets de façon saine et pratique 🙂
Concernant le point 2, celui de rejoindre un groupe, je pense qu’il est très important d’évaluer le niveau des autres personnes avec qui tu travailles avant de te lancer. L’année dernière j’ai bossé dans un groupe où une des personnes disait être très compétente en design et qu’elle a eu un bac + 2 axé design.
Du coup, je me suis dit ça doit être bon, mais j’ai été horrifié en découvrant son travail. Même un enfant de 10 ans avec paint était capable de faire mieux (sans éxagérer) !
@Elyes : Ouch, en effet, parfois il peut y avoir des déconvenues. Tu as des astuces pour évaluer le niveau d’un collègue avant de commencer le projet et sans le « blesser » (dur ça) ?
Il faut dire que l’année dernière je n’avais pas encore l’expérience que j’ai actuellement dans le web et j’en apprends tous les jours. Pour connaître le niveau réel des gens avec qui tu as des chances de bosser, il faut leur demander ce qu’ils ont fait avant.
Cette année par exemple, je bosse le référencement d’une société basée en France qui souhaite avoir des clients à l’international. La société m’a demandé de voir dans mon entourage si je connais quelqu’un qui se débrouille en design. J’ai donc tout de suite pensé aux gens de ma promo qui tous les jours parlent de photoshop, d’illustrator, de design etc…
Certains d’entre eux se prennent pour des vrais designers mais il suffit de voir leur travail pour comprendre qu’ils ne valent rien sur le marché du travail. Finalement une des filles de ma classe qui était à côté de moi pendant un cours travaillait son portfolio et j’ai trouvé que c’était vraiment élégant. Je lui ai donc naturellement proposé de bosser pour la société en question.
Je le répète, il faut toujours, toujours et toujours vérifier les travaux réalisés par les personnes avec qui tu as des chances de bosser, sinon c’est une source de conflit par la suite.
Merci pour ces pistes de réflexion, j’ai comme Julien bloqué un petit moment sur le fait de ne pas faire de listes car j’en fait souvent et je me trouve mieux organiser avec. Comme il ne faut jamais rester sur ses acquis, j’ai réfléchi un peu plus à ce que tu disais et je me rend compte que c’est quand ce sont des choses qui ne m’intéressent que très moyennement (voire pas du tout) que j’ai tendance à faire une liste puis à me stopper là en pensant avoir déjà avancer.
J’ai toujours fonctionné en posant d’abord par écrit mes idées pour fixer ma réflexion et l’affiner avant de me lancer dans un projet et la TODO liste me permet de faire le tour du sujet et de « prioriser » les étapes. Comme Sylvie, si je me projète le résultat final et ces conséquences attendues, j’ai alors beaucoup moins de mal à me mettre en action.
@Elyes : C’est noté. Chercher le « book » ou les réalisations du collègue en question. Par contre pour des métiers hors web, je suppose qu’il faut demander des références chez d’autres clients pour s’assurer de la qualité du travail ?
@David : Lol comme quoi pour les listes les avis sont partagés. De mon côté, je ne suis pas absolument contre les listes c’est juste que j’ai remarqué que la faire un peu plus tard que tout au début d’un projet semblait plus productif, du moins pour moi. J’ai moins de mal à m’y remettre quand j’ai déjà commencé, que quand rien n’est fait.
Effectivement pour un métier hors web, il n’y a pas d’autre choix que de voir avec les sociétés chez qui la personne a bossé.
Article intéressant, je me retrouve bien dans ce que tu dis !
Souvent j’ai constaté, pour moi en tout cas, que le plus dur c’est de « s’y mettre », de commencer la première tache, ensuite une fois que la machine est en route ça va mieux… Des fois, il faut chercher la spontanéité, se lancer dans une tache sans trop réfléchir, sinon on tombe dans le risque de stagner, de trop réfléchir, de s’en faire « tout un plat » (la paralysie du perfectionniste!), et au final on reporte…
@Elyes : Dur dur pour un comptable par exemple ^^ » Faut bien tomber.
@Yann : Oui exactement d’ailleurs souvent les pires de procrastinateurs sont surtout des perfectionnistes qui s’ignorent. Donc le mot d’ordre serait : « se lancer », quitte à redéfinir certaines tâches ou en lister d’autres plus tard.
« 3. Découpez en étapes » est super dangereux, c’est d’ailleurs l’une des parades favorite des procrastinateur :
J 0 : « bon aujourd’hui je découpe tout, je planifie tout et demain je m’y met »
J 1 : « enfait encore mieux je vais tout mettre dans un Google agenda »
J 2 : « oula j’ai oublié les dealines, j’ajoute ça tout de suite »
J 3 : « rah enfait j’aurai dû tout organiser par domaine de compétences, je vais créer plusieurs agenda et tout bien organiser »
J 4 : « #OhMyGod 4 jours que j’aurai dû commencer, j’suis à la bourre, comment je vais faire, il faut que je trouve un moyen de bosser efficacement » -> back to J 0
C’est du vécu ^^
Sinon je pense que le meilleur remède contre la procrastination c’est le mono-tasking, éviter de garder des tonnes d’onglets / applications ouverts aide grandement à « get the job done ».
Merci pour les conseils 🙂
@Jules : Ah bah c’est malin ! C’est pour ça que je dis de NE PAS commencer par une liste ou des étapes mais juste commencer par le travail brut, n’importe lequel, pendant que la motivation est là. Ensuite au bout de quelques jours/semaines, quand la motivation s’est installée et que vous avez trop avancé/investi pour reculer, là on peut faire des listes et des étapes pour structurer 😉
Concernant le mono-tasking, ça m’arrive quand j’ai une deadline hyper courte (du genre m**** plus qu’une heure pour faire mon article et là je ne fais plus que ça) mais pour des projets de plus grande ampleur j’ai besoin de prendre l’air de temps en temps et donc de changer de tâche pour ne pas saturer.
Ping :Kategriss sur Blogasty
Bonjour,
L’article est très intéressant surtout pour moi qui est à la fois perfectionniste (en étant loin d’être parfait :p) et abusant de la procrastination.
Cependant à chaque fois que je lis des articles de ce style – des articles dont le but est d’essayer de trouver des solutions pour accomplir des choses dans sa vie ou bien pour se mettre à travailler – j’en arrive toujours à la même conclusion : la méthode employée rend la vie absurde. Je m’offre une récompense pour avoir fait quelque chose. J’utilise telle ou telle méthode pour accomplir telle ou telle tâche. Au final vous passez votre temps à essayer de combler le vide de votre existence et c’est ça que je trouve absurde.
La question que je me pose est la suivante : Quelles motivations ou raisons trouver vous pour avoir envie de combler ce « putain » de vide ?
@Julien : C’est ce qui s’appelle une question ! LOL
Plus sérieusement, je ne pense pas que ça soit pour combler un quelconque vide. Les procrastinateurs, moi en 1er, ont juste parfois besoin de structure et de discipline pour faire les choses et une fois qu’une routine s’est mise en place, plus besoin de faire cela à chaque fois.
Article très intéressant ! C’est un sujet très large où on peut dire tellement de choses.. j’aimerai répondre à la question de Julien que je trouve très bien placé, je pense que nous avons tous besoin de combler ce vide, parce que nous sommes des êtres humains, et nous avons toujours besoin de faire quelque chose. Si on ne fait rien, on n’a plus de but dans la vie et on ne peut plus avancer. D’autre part, je pense qu’on a besoin de se distinguer et de prouver quelque chose aux autres. C’est pourquoi on a tous plus ou moins cette motivation de « combler ce vide ».
merci kategriss pour cet article
je tend plutot à etre d’accord avec toit sur le premier point moi qui ai toujours aimé travailler sur une liste des taches à faire qui a aussi ses avantages mais là elle peut etre vraiment une raison de reporter les choses à une date indéfinie.
@Maximilien : J’aime bien ta réponse sur le vide, même si j’avoue qu’avec la multitude de projets que j’ai en tête je ne suis pas sûre qu’un jour ma vie puisse être vide 😛
Et si elle l’était je crois que ça me ferait mourir d’ennui XD
@Abel : Ce qu’il faudrait retenir c’est : « Les listes c’est pratique, mais ça peut vite devenir chronophage. » et également « Les listes c’est bien pour structurer mais faire une liste ce n’est PAS avancer sur un projet. »
Une façon simple d’ arrêter de procrastiner est de visualiser les tâches du lendemain. Comme ça on n’a pas le choix que d’attaquer ce qu’on a à faire tout de suite.Il faut bien admettre que ce qu’on n’arrive pas à faire aujourd’hui a de fortes chances qu’il ne soit jamais fait.
Pour faire face aux multiples obligations,il est recommandé d’établir une liste de priorités et non de tâches à faire. Souvent on se rend compte de tâches parasites qui ne font qu’encombrer la liste première.
@Alicia : Merci de ton commentaire. J’ai remarqué que les listes chez moi ça marche une fois sur deux.
D’un côté ça motive car j’aime bien barrer quand j’ai terminé et ça m’aide à ne pas oubliez, de l’autre j’ai justement tendance à me fixer trop de choses à faire et à repousser 😛
Je voulais faire un commentaire, mais … Je le ferai demain !
En tout des idées intéressantes à mettre en place ! merci !
@Lexiateam : De rien ! Maintenant il fait s’y mettre 😛
@Kategriss : Finalement je pense que tout est question d’organisation. tous les gens n’ont pas la capacité de maîtriser leur temps. Souvent on a tendance à passer beaucoup plus de temps que prévu dans une tâche pourtant simple rien que parce qu’on cherche la perfection inaccessible. Pour éviter de déborder sur le temps prévu à d’autres tâches, il faut être capable de mettre point à une activité au bon moment.
@Alicia : Tout à fait. C’est pourquoi il est parfois utile de se fixer un temps délimité et surtout délibérément assez court pour travailler à fond pendant ce temps-là.
Pour éviter de glander je consulte mon relevé de compte…..
de suite en générale je me met à taffer! Dingue, non?
@Cerbere : Haha, encore faut-il avoir un minimum de revenus. Même si j’avoue que quand je vois l’augmentation de mes revenus, aussi petits soient-ils, ça motive 😉
J’ai bien aimé le dernier conseil qui est de s’offrir un cadeau. On pense souvent à se punir lorsque l’on respecte pas notre timing mais on ne pense pas souvent à s’offrir une récompense lorsque le travail est respecté.
Bonsoir,
La procastination est une mauvaise habitude dont la plupart des gens en souffre. De ce fait, je trouve que un point important à traiter.
Personnellement, pour éviter de procastiner, j’utilise votre premier astuce, je programme les tâches d’une semaine selon le degré d »importance, puis j’essaye toujours de rester motivé.
Merci pour l’article, il est intéressant.
Amicalement Zakaria
Merci pour ces conseils. De mon côté, le soir de chaque journée, je prépare ma to do du lendemain avec 3 choses que je veux absolument faire pour considérer ma journée de demain terminée. Plutot efficace! Ca m’a permis de mieux gérer ma procrastination 🙂