Vendre votre propre ebook, mythe ou réalité ?

De nombreux blogueurs plus ou moins connus, plus ou moins installés dans la blogosphère se mettent à vendre des « ebooks ». Ces livres électroniques composés de quelques dizaines (souvent) à quelques centaines (plus rarement) de pages, promus par (la plupart du temps) des pages de vente de plusieurs km de long avec arguments de vente, témoignages, sneak peak et même garantie satisfait ou remboursé de 30 à 90 jours et vendus quelques dizaines d’euros font apparemment les affaires de nombreux blogueurs. Mais… est-ce un mythe ou une réalité ?

Postulat 1 : Je n’ai pas (qui a dit encore ?) acheté d’ebook

Je n’ai pas sauté le pas. J’ai lu des aperçus d’ebooks intéressants, certains semblent même réellement utiles, d’autres m’ont fait fuir dès la page de vente et certains sont presque trop séduisants pour être vrai.

Ce qui me gêne ?

La page de vente trop longue. Après lecture de plusieurs témoignages, il paraît que c’est ce qui convertit le mieux (NDLR : on parle de conversions des visiteurs lambdas en clients grâce, le plus souvent, aux analyses d’Analytics). Pourtant selon les avis de certains blogueurs, ils ne sont pas fans, tout comme moi de cette abondance d’informations, de cette impression, pardonnez moi l’expression, d’être pris pour des cons.

L’approche trop commerciale. Cette fois-ci, moins d’ebooks sont victimes de ce genre de pratiques mais il y en a quand même pas mal. Les phrases agressives (« l’outil indispensable », « la méthode infaillible », « rentabilisez votre achat en trois semaines »…) sont, pour la plupart, juste des mélioratifs. Je ne doute pas de la qualité des produits en question mais si les auteurs croyaient vraiment tant que ça à leur livres, ils n’auraient pas besoin de tant de tapage. Une explication simple, claire et argumentée (mais pas « vendue ») est à mon sens bien plus efficace que tous les compliments du monde.

Les méthodes trop agressives. J’en parle dans un commentaire de Netz, j’ai déjà reçu des messages suite à une inscription à une liste, ils n’étaient certes pas si nombreux (un tous les 4 à 5 jours) mais la manière dont ils étaient écrits, l’obstination du blogueur à vouloir me vendre le produit (il devait être affilié mais j’y reviendrai) étaient tellement insistants que j’ai fini par me désinscrire de la liste et je ne vois plus le blogueur de la même façon.

Postulat 2 : Je n’ai pas non plus vendu d’ebook

N’en ayant pas acheté, je me vois mal vendre quelque chose que je n’ai pas moi-même testé. Et quand bien même je n’eusse pas envie de tester quelque chose car ça ne me correspondrait pas mais que je puisse penser que ça pourrait intéresser mes lecteurs, je ne saurais pas comment vendre l’ebook sans avoir une idée sur la question.

Ce qui me gêne ?

Être affilié = être prêt à tout. Devenir l’affilié d’un vendeur d’ebook c’est d’après ce que j’ai vu et ce que j’en dis ci-dessus, être prêt à employer plus ou moins toutes les techniques pour réussir à vendre. Forcément, les commissions vont jusqu’à 70% pour l’affilié si la vente est un succès (et qu’il n’y a pas de remboursement demandé). Ça motiverait n’importe qui à faire n’importe quoi…

Vendre un produit c’est s’engager. Vendre le produit de quelqu’un, aussi connu, compétent et fiable qu’il puisse paraître c’est prendre des risques. Et si le produit se révèle être une arnaque ? Et si les clients sont mécontents ? Et si le blogueur disparaît du jour au lendemain ? Evidemment l’auteur sera impacté mais celui qui aura vendu et promu le livre blanc à tous va également ! Et c’est là que le bât blesse, vous engagez votre réputation à suivre quelqu’un donc regardez bien où vous mettez les pieds.

Travailler pour d’autres c’est chronophage. Non seulement il faut être convaincu par le produit mais en plus il faut déployer tous un tas de techniques pour vendre. Newsletters, réseaux sociaux, articles de blog, Adwords, pas mal d’énergie engagée pour vendre quelque chose qui ne nous appartient même pas ! Alors que de son côté l’auteur se repose souvent sur ses affiliés n’ayant fait « que » écrire l’ebook et faire du buzz autour au lancement.

Postulat 3 : Je n’ai pas créé d’ebook

Peut-être est-ce ça le problème finalement ? N’ayant pas encore moi-même réalisé ce travail, je ne peux peut-être pas comprendre l’engouement et le marché que les livres électroniques génèrent. Peut-être également que quand ça sera fait, je « rentrerais dans le rang » et ferais comme tout le monde, vendant et achetant des ebooks sans complexes.

Ce qui me gêne ?

Créer un ebook unique c’est difficile. Oui il y a des niches plus porteuses et moins saturées que d’autres mais finalement, quel que soit le domaine, l’original sera le premier sur le thème. Les autres ne seront soit que des pâles copies, soit devront investir bien plus de temps (et peut-être même d’argent) pour trouver un sujet réellement original dans la même niche.

Lancer un livre électronique c’est mal vu. Je sais, ne pas se préoccuper de ce que les autres pensent, etc. Sauf qu’à part dans le petit monde des vendeurs/acheteurs d’ebooks, les autres ce sont de potentiels clients. Et pour beaucoup, un ebook payant reste une arnaque. Alors si déjà, rien qu’en leur parlant d’ebook ils ne sont pas convaincus, comment les convaincre à acheter avec ce genre d’à priori.

Vendre des informations trouvables me pose un problème. Bien sûr je suis consciente que réinventer la roue n’est pas chose aisé (voir juste au dessus) mais modifier, donner notre point de vue ou ajouter une expérience personnelle à une information plus ou moins facilement trouvable sur Internet ou ailleurs me donne l’impression de vendre du vent. Ecrire à notre sauce sur un sujet déjà traité pour un blog, une newsletter, bref quelque chose de gratuit et d’accessible sans engagement c’est une chose, monétiser ce genre d’info c’est différent.

Que pensez-vous de cette réflexion ? Vendez-vous des ebooks avec succès et sans problèmes ? Est-ce que vendre des ebooks et garder une certaine éthique morale est possible ? Est-ce que certains vendent du vent ?

PS : Je n’ai rien contre les vendeurs d’ebook, certains blogueurs avec qui j’ai papoté en vendent, j’aimerais juste comprendre l’engouement et avoir votre avis.

Crédit photo : www.sxc.hu

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31 Commentaires

  1. Vendre un ebook c’est plus facile que vendre un livre papier (et les marges sont plus intéressantes pour l’écrivain). De fait, je comprends qu’on puisse être plus facilement tenté d’écrire des ebook, même si le côté « arnaque » peut faire peur. Ceci dit, je partage totalement ton point de vue, surtout sur le côté « vendre à tout prix » des affiliés. Je n’ai pas encore commencé à monétiser mon site, mais quand je le ferai, je choisirai avec soin les ebook que je proposerai, et surtout je les lirai moi-même en intégralité avant de les proposer à la vente. Ca semble le minimum de respect à avoir envers ses lecteurs.

    Concernant le côté « arnaque » de la page de vente, je te rejoins totalement également, je n’ai jamais compris comment quelqu’un pouvait passer commande après la lecture d’un tel torchon. On doit avoir un point de vue biaisé, puisqu’on connait l’envers du décor, qu’on n’est pas complètement des « noob » d’internet, etc. Et puis il parait que c’est ce qui converti le mieux, donc elle doit avoir son utilité.

    Tu comptes te mettre à l’écriture d’un ebook, kategriss ?

  2. Tu soulèves de vraies questions. Peut-être même trop pour un seul article… Personnellement, je n’ai encore rien vendu sur mon blog. J’ai déjà acheté un e-book (à bas prix, 7 euros). Par contre, j’ai déjà fait quelques dons, plus élevés (autre sujet de débat…).

    Tu soulèves la question de la façon dont est fait le texte de vente. En fait, tout le monde applique, plus ou moins bien, les mêmes techniques de marketing. Du coup, tout se ressemble. Pas facile d’avoir une vraie personnalité, dans ce domaine ou marketing rime parfois avec rigueur mathématique.

    Quant au sujet des e-books, c’est effectivement là que le bât blesse : rares sont ceux qui sortent des sentiers battus. Même un sujet maintes fois abordé peut se révéler intéressant, si on aborde un angle original.

    Enfin, tu abordes à la fin de ton article, un sujet qui me semble crucial : que doit-on fournir gratuitement et que doit-on vendre ? Il est vrai que l’on voit beaucoup d’e-books gratuits, alors que le contenu est pourtant de grande valeur… Et inversement… Le contenu des blogs est aussi souvent de grande valeur (c’est le cas du tien !) et pourtant il est fourni gratuitement. Tu crées ainsi une relation de confiance, tu prouves tes compétences et ton engagement. Cela te permettra par la suite de monétiser tout ça sous une autre forme, plus structurée et plus personnalisée (coaching, etc.).

    Vendre « des infos que l’on trouve gratuitement sur le net » ne me gêne pas forcément, dès l’instant qu’on y met aussi de soi et que l’on apporte quelque chose, son vécu et son expérience par exemple. Mais effectivement, si c’est juste de la redite, ce n’est pas la peine.

    A propos de l’affiliation, ce qui me gêne parfois, ce sont des articles de blogs dont l’unique but est de faire de l’affiliation, avec un texte qui, en grande partie, ne provient pas de l’auteur et qui sonne faux. Un blog est un lieu où « on se confie des choses », sa vie, ses humeurs, parfois même ses statistiques et ses revenus. Si un texte n’a aucun autre but que de vendre, sans réel apport personnel ni argumentation contradictoire (les pour et, surtout, les contre), alors il ne doit pas être présenté comme un article, mais comme une pub.

    Au point où j’en suis (tant qu’à monopoliser ton espace commentaires), j’en profite pour te dire un grand bravo pour ton blog et ton aventure. Tu mets de ta personnalité et de tes efforts dans ce que tu fais. Nos blogs parlent parfois des mêmes choses, mais on est tous différents. C’est la que commence l’aventure.

  3. Je pense qu’un bon ebook ne vend pas du vent, même si l’info est trouvable gratuitement, de toute façon toutes les infos sont trouvables gratuitement. L’ebook réunit des infos, elles sont faciles et accessibles, c’est acquérir une méthode efficace rapidement (enfin pas dans le cas des arnaques).

  4. @Jérémy : Le côté vente agressive des affiliés me gêne énormément. Autant je comprend qu’on puisse vouloir obtenir sa com’, autant un peu de respect et de délicatesse ne ferait pas de mal à certains.
    Pour la PdV, je pense en effet que nous sommes clairement pas la cible de ce genre de page. Mais peut-être trouver une astuce pour montrer la pdv longue aux personnes venant de Google et une autre, plus courte, plus « essentielle » pour ceux en provenance des sites référents serait la bonne attitude à adopter.
    Et sinon, oui j’aimerais bien m’y mettre, j’ai déjà écrits des « emails de conseils » que je distribue gratuitement sur la newsletter de GererMonArgent.Com L’ebook est la prochaine étape mais je veux réellement rester originale et un minimum « éthique » donc ça prendra du temps ^^ »

    @Olivier : J’ai parlé de beaucoup de choses en effet mais c’est un peu « mon ressenti » comme un coup de gueule que j’ai lancé 😛 C’est peut-être trop pour un seul article mais je me débrouillerai.

    Tu parles de personnalité à plusieurs reprises et je crois que c’est ça que j’aimerais retrouver dans certains ebooks ou certaines pages de vente. Ressentir réellement l’implication de l’auteur, son humeur, sa motivation. Qu’il me vende son ebook passionnément, parce qu’il adore ce qu’il fait, pas de « façon marketing ».

    Côté « ce qu’on vend, ce qu’on donne gratuitement », je ne suis pas un bisounours et je sais bien que tout travail mérite salaire. Donc vendre des infos qu’on a passé des heures à compulser, annoter et expliquer, je suis ok. C’est juste qu’il faudrait un peu plus d’originalité, aussi bien dans le contenu que la méthode et la présentation. Je suis par exemple « contre » des conseils uniformisateurs sous prétexte que « c’est ce qui marche le mieux ». Osez faire autre chose que diable ! ^^ »

    Et enfin merci pour tes encouragements ça me touche 🙂

    @John : Disons que y’a ebook et ebook 😛 Celui qui sera fait juste pour vendre, avec des infos « réchauffées » et celui qui aura réellement nécessité un vrai travail en amont et des heures d’amélioration et de personnalisation.

  5. Les ebooks me laissent aussi dubitatif. Autant j’apprécie les ebooks gratuits que l’on peut recevoir avec certaines newsletter, autant je n’ai pas encore acheté d’ebook payant.

    L’ebook est sans doute ce qui est à la mode, mais j’ai du mal à mettre le même prix pour un ebook que pour un livre papier, sachant que les coûts sont extrêmement réduits.
    De plus il y a moins de « contrôles » puisque c’est l’auteur qui vend directement son produit. Cela facilite les arnaques et la vente de produits qui n’en vaudraient pas la peine.

  6. @Fnor : En effet tu soulèves un autre point également. On n’arrête pas de nous expliquer qu’on peut se faire une énorme marge en vendant des ebooks car ils ne nécessitent aucune matière première, aucun stockage, aucune livraison, rien.
    Et après on nous incite à les acheter au « prix fort » en nous annonçant en plus que c’est une « grosse promotion »…
    C’est presque risible en fait, comment peuvent-ils croire qu’on ne se doute pas des techniques employées ?

    Après, je pense encore une fois que ceux qui bossent dans le blogging et dans la vente de produits dématérialisés ne sont pas les cibles des vendeurs d’ebooks ni de leurs affiliés, c’est plutôt, je pense, le « grand public » qui est la cible principale.

  7. C’était ma grande question quand j’ai découvert le monde des vendeurs d’ebooks. Est-ce que c’est vrai ou est-ce que c’est des arnaques ?
    Et j’avoue qu’au premier abord, j’avais pas du tout une bonne image. Pourtant si les pages de ventes n’avaient pas tenu ce discours, je me serais dit : tiens un produit qui à l’air intéressant. Mais je ne l’aurais pas acheté non plus, car des produits intéressant il y en a beaucoup.
    Alors que là, à force de lire des pages copywritée, je me suis dit : et si ce n’était pas des arnaques ? Leurs arguments sont convaincant, ça sonne comme une arnaque, mais peut-être que s’en est pas une ?
    Preuve que ça à au moins l’intérêt de mettre le doute et de susciter la curiosité.
    Après j’ai découvert les blogueurs pro et la puissance du marketing de permission. Le contenu de certains blogs et leurs ebooks gratuits étaient tellement bien que ça donnait envie d’acheter leurs produits payant. D’autant plus qu’ils avaient des retours jusque dans les médias. Donc soit c’était des arnaqueurs de génie, soit c’était pas des arnaques.
    J’ai testé et j’étais vraiment satisfait.
    Ce qui compte c’est de créer la confiance. Après on peut vendre. Je n’aime toujours pas les pages de ventes trop longues trop baratinées mais il y a quand même du bon dedans.
    Celles que j’apprécie le plus sont celles de Jean de Webmarketing Junkie, car le texte et le design font beaucoup moins arnaque et derrière ces produits sont vraiment bons.
    Je trouve celles de Sébastien le marketeur français également très intéressantes, la qualité de la vidéo crée vraiment de la confiance.

    Quand on bon produits électronique on en trouve de plus en plus, comme la formation bloguer comme un pro faites par conseil marketing et ma boite cartonne, les ebooks de webmarketing junkie, le kit d’entrepreneur d’Olivier Roland et sa formation blogueur pro.
    Je parle en connaissance de cause puisque je suis clients de ses produits et qu’ils sont vraiment d’excellente qualité.

    En revanche, je choisis volontairement de ne pas les revendre tant que je n’ai pas créé un certain niveau de confiance avec mes visiteurs. Si on veut faire du marketing de permission, il faut vraiment gagner la permission de vendre,pas faire du 30% permission et 70% spamming. C’est d’autant plus vrai dans un contexte français. Dans notre culture, on est très méfiant de ce qui est nouveau de ce qu’on ne connaît pas. Il a fallu 10 ans pour que le e-commerce s’en pause, il en faudra peut-être encore 5 pour qu’une grande partie de la population achète des produits numérique et face le tri entre ce qui est bon et ce qui est minable.

  8. Des articles interessants. Les arguments au km me tentent pas plus que ca je prefere avoir la liste des sujes abordes avec un court resume… Sinon la credibilite du blog joue aussi non? Si tu as un blog avec du lourd derriere, pourquoi l’ebook serait nul? Sans compter que time is money: meme si les ionfos de l’ebook sont trouvables sur le web, si quelqu’un prend le temps de les collecter et les expliquer pour toi pourquoi pas? Enfin pour moi je vois ca comme un prof qui donnerai un cours particulier?

  9. Très bon article kategriss.
    J’ai vraiment l’impression que cette question va revenir de manière régulière dans les prochains mois/année, surtout avec la montée en puissance (et en nombre) des blogueurs pro.

    Il est vrai que le blog peut se révéler être un outil incroyable pour faire de la promotion de produits, de services et donc d’ebook. Mais attention à ne pas trop tirer sur la corde.
    Même les lecteurs de blogs ont un temps de cerveau disponible limité…

    Sinon je viens de voir ta rubrique « Mes autres sites ». Tu es une fan de RPG ?

  10. En ce qui concerne les pages de vente, j’ai un ami qui en avait fait une sur conseil d’une formation américaine sur le net. Mais en allant voir un spécialiste marketing en france, on lui a dit que ces pages à rallonge n’était pas du tout adaptées à notre marché. Et je suis tout à fait d’accord, personnellement, ça me rebute, et ça me parle en me disant : « donnes moi ton argent !! »

    En ce qui concerne les ebook, je trouve ton analyse intéressante, par contre, ce que je me demande, c’est si ton argument du : « on invente rien de nouveau » est vraiment valable. Quand on regarde bien, tout est un peu comme ça, et j’irai peut être acheter un livre sur le même sujet de deux auteurs différents pour voir leurs points de vue. Après, il y a les vraies arnaques qui sont : j’écris un ebook juste pour me faire des sous et là en général le contenu ne suit pas, mais je pense que ces gens là ne feront pas long feu….

  11. Pour ma part, j’ai acheté les deux ebooks de Jean, que j’ai trouvé excellent, surtout le deuxième vraiment. Pas de blabla dans ces produits. Aussi, j’ai décidé de les vendre.

    Ce qui me gêne plus, ce sont ceux qui vendent des produits affiliés sans les avoir teste, notamment par les newsletters. J’ai par exemple reçu une foule de mails pour la formation « séduire le client ».

    Tiens j’aurais bien aimé savoir le nom du blogueur qui t’a overdosé.

    Bien sûr, on peut vendre avec de l’éthique. Le truc c’est que certains pensent tellement argent qu’ils l’oublient.Un grand classique.

  12. Personnellement, j’ai acheté moi-même des ebooks et je compte certainement en vendre. CEPENDANT, les droits de label privé et tout ça ne m’intéresse vraiment pas. Je recommande sur mon blog un seul ebook, un ebook que j’ai testé moi-même. Je suis convaincu des bénéfices que cet ebook peut apporter et c’est pourquoi je le recommande.

    Comme j’ai dis, je suis en pleine création de produit. Le produit sera un ebook que je vendrai sur mon propre blog.

    De plus, je te rejoins quand tu dis qu’il faut s’engager, quand on fait de la vente d’ebook. Selon moi, il y a beaucoup de personnes qui vendent des ebook duquel ils ont acheté les droits sans même connaître en profondeur la matière traitée. C’est dans cette optique que je suis contre la vente d’ebook, puisque c’est d’inciter les gens à acheter une «solution», solution à laquelle je vous rapelle, n’est même pas claire quant à l’efficacité au yeux du vendeur.

    Personnellement, c’est bien de vendre un ebook, quand vous êtes convaincu de créer une solution à un vrai problème.

    Bien amicalement,

    Jean-Samuel

    De Marketing à Domicile
    PS: excellent article, ça pousse à réflexion 🙂

  13. Trop de commentaires d’un coup ! LOL ! Merci 😉

    @Philippe : Merci de ton retour, peut-être que ça contribuera à me montrer la face positive des ebooks, de leur achat et de leur revente.
    Et en effet tu as raison, c’est une question de confiance, j’aurais même tendance à dire « d’amitié » (réelle ou virtuelle) ou de proximité avec un blogueur.
    Côté méfiance, je ne sais pas si c’est une question de culture (je ne suis pas française) mais en tous cas je trouve ça assez sain de se poser des questions après il ne faut pas que ça tourne à la paranoïa évidemment, mais un minimum d’interrogations est, à mon sens légitime.

    @Martin : La crédibilité, l’assise d’un blogueur compte en effet. Mais il faut aussi faire la part des choses entre crédibilité « réelle » et celle qu’on peut prêter à une personne juste parce qu’elle est populaire. Mais je pense qu’on peut faire le tri.
    Pour le « time is money », je comprend mais on prend également du temps à écrire des articles de blog ou des conseils gratuits pour notre newsletter par exemple donc je me demande à quel moment on se dit, tiens maintenant je fais payer.
    Côté prof particulier, mauvaise exemple 😛 j’ai toujours préféré apprendre par moi-même (mais ne t’inquiète pas j’ai bien compris ce que tu voulais dire, ce n’est qu’une boutade).

    @Fabrice (show me the money) : Justement, je me demande un peu à partir de combien de temps peut-on commencer à écrire puis vendre un ebook ? Un mois ? Trois mois ? Six ? Un an ? A quel moment ça paraît viable et pas « intrusif » (du genre les lecteurs vont se dire « mais qui elle se prend celle-là ?! »).
    Et oui j’aime beaucoup les jeux de rôle, enfin du moins le mien qui n’en est pas vraiment un et qui se joue sur forum.

    @Virginie Mirkov : Pareil pour mon côté PdV, ça me donne le même genre de sentiment : Achète !, T’es un mouton !, T’as besoin de moi ! Allez sors ta CB quoi ! Mais non ne pars pas, tiens je t’offre une réduction mais c’est rien que pour toi !) Arg c’est vraiment prendre les gens pour des cons ^^ »
    Côté idées, ce n’est pas le fait qu’on ne réinvente pas la roue qui me gêne mais surtout les redites.
    Après je suis d’accord sur le fait qu’on peut acheter deux produits similaires pour avoir deux points de vue différents mais c’est vrai seulement dans le cas d’analyses, de vécu ou de ressenti mais quand on parle de technique ou de monétisation, c’est plus ou moins la même chose partout et j’ai l’impression que personne ne cherche à tester autre chose, à sortir de la masse, etc.

    @Fabrice (instinct-voyageur) : Je me tâte de plus en plus pour les ebooks de Jean, enfin surtout sa méthode en 6 semaines mais j’avoue que c’est ce genre de « promesses » qui me font grimacer. Six semaines ? Vraiment ?!
    Pour le blogueur, si tu veux je t’envoies son nom par email, j’aime bien son blog donc je ne veux pas lui faire de mauvaise pub mais je n’ai pas aimé sa technique de vente.

    @Jean-Samuel : Merci de ton compliment.
    Pour ta réflexion je te rejoins sur la revente. Être engagé, lire et tester l’ebook avant de le proposer, éventuellement discuter avec l’auteur, tout cela permet de garder un minimum de recul et d’éthique plutôt que de se jeter sur une page de vente dans l’optique d’engranger quelques euros.

  14. Hum je veut bien, j’ai ma petite idée en fait…
    6 semaines pour en vivre, bon cela dépend du montant que tu fixes…J’ai préféré le deuxième,accessible à tous, et qui est vraiment pratique, surtout la formation par mal de 30 jours. Je trouve ca très efficace!

  15. @Fabrice (instinct-voyageur) : Email envoyé.
    Sinon on verra bien si je cède aux ebooks de Jean. Peut-être qu’il réussira à me convaincre ou bien quelqu’un d’autre le fera 😉

  16. Contrairement à ce qu’on peut croire, les e-books ca se vend très bien malgré le prix important (le même prix qu’un livre alors qu’il n’y a aucun frais…). Je dis cela car j’en ai déjà vendu.
    Concernant « l’arnaque », si tu proposes une garantie de 60 jours (soit 2 mois, donc le temps de lire l’e-book en long en large et en travers) je ne vois pas le problème.
    Le plus important à mon avis c’est de s’appuyer sur un grand nombre d’affiliés.

  17. Je crois également que cela n’a rien d’une légende ou d’un mythe, je pense vraiment qu’un rédacteur d’ebook de qualité, accompagné d’une bonne promotion, peut se vendre extrêmement bien.

  18. @Romain : Ah un retour ^^ Tu en as déjà vendu, c’était quels ebooks ? Ils parlaient de quoi ? Peux-tu éventuellement savoir quel genre de cible/public les a acheté ?
    Sinon oui je sais qu’il y a une garantie je ne pense pas que ça soit « ça » le problème mais juste le côté « apparence » d’une arnaque.

    @Maximilien : J’en suis sûre également. Après peut-être ne suis-je pas forcément dans le coeur de cible ^^ »

  19. Salut Kategriss.
    Excellent article qui soulève des questions justes.
    On ne devrait pas se lancer dans un e-book avant d’avoir acquis une certaine crédibilité, par exemple, avoir blogué pendant plusieurs années sur le sujet, ou bien bloguer sur une activité que l’on exerce depuis des années et des années.

    Pour moi, créer un e-book demande d’être un expert, selon moi. Ou bien annoncer que son e-book est l’oeuvre d’une année de recherche par exemple (je pense à la promotion du dernier livre de Tim Ferris).

    Je ne prendrais pas le risque de décevoir mon audience en essayant de vendre du « vent », car ça serait vendre un peu l’âme de son blog pour l’argent.

    Une dernière chose, petite info pour toi, afin de completer l’article 🙂 : je pense que tu seras interessée par ce site, étant un peu l’équivalent d’Amazon pour les e-books : http://ebookling.com

    A bientôt,
    Etienne.

  20. @Etienne : Merci 🙂
    Et tu as raison, que ça soit acquérir une crédibilité avec le temps, présenter son expérience pro ou perso ou encore confirmer son apprentissage, il faut de toute façon avoir un certain bagage pour écrire et vendre un ebook « à son tour ».
    Et merci pour ebookling.com. Apparemment ils sont en refonte et reviennent le 15/02, je verrais à ce moment.

  21. Et bien, le moins que l’on puisse dire c’est que le sujet fait débat ! Je suis assez utilisateur d’ebook, gratuit et payant. En général, je n’achète un ebook que sur des blogs que je connais déjà pas mal et en qui j’ai confiance.

    J’ai lancé mon premier guide gratuit et les premiers retours que j’en ai sont très positifs.

  22. @David : Yup, je me doutais un peu que ça ferait débat mais finalement ce n’est pas aussi « tendu » que je l’aurais pensé. Et de mon côté c’est pareil que toi, si un jour je devais sauter le pas pour l’achat d’ebook ça serait chez quelqu’un que je suis, que je « connais » et surtout qui, selon moi, a réellement quelque chose à partager.

  23. Je comprends ton point de vue sur les ebooks. Toutefois, si des plateformes d’affiliation (Clickbank, 1TPE, etc.) fonctionnent si bien, c’est parce qu’il existe bien un marché pour ce genre de produit.

    D’accord, ‘vendre’ le produit de quelqu’un d’autre prend du temps. Par contre, cela prend encore plus de temps pour créer un bon produit. De plus, libre à toi de ne faire la promotion de produits n’offrant qu’un minimum de commission, par exemple (50%, 60%, etc.).

    Tu es donc libre de promouvoir ce que tu veux en tant qu’affilié.

    Un conseil cependant, il vaut toujours mieux tester le produit avant de le promouvoir, et de le conseiller.

  24. @MaxR : Oui en effet, si c’est si bien développé c’est ça marche, je l’ai bien réalisé. C’est juste que j’ai voulu y rajouter mon grain de sel en parlant d’éthique, de respect et pas seulement, forcément, de ventes et de commissions 😛 Mais je comprend bien ce que tu veux dire 😉

  25. A mon avis, un nouveau blogueur qui vient de s’installer a très peu de chances de vendre un ebook. D’ailleurs j’en ai moi même jamais acheté à cause des mêmes raisons que tu cites plus haut dans ton article.

    Bien souvent, l’approche marketing fait trop scam (arnaque) et trop amateur qui ne donne pas envie de lire …

  26. @Elyes : Oui tout à fait, c’est un peu c’est que j’ai voulu faire passer dans mon « coup de gueule ». Je pense que les vendeurs sont bien trop insistants alors qu’ils pourraient se contenter d’une mise en valeur légère et toute en finesse.

    Côté vente d’ebooks, je pense qu’on peut s’y mettre au bout de minimum 6 mois de pratique, peut-être même 12 mais pas avant sinon ça devient des débutants qui apprennent aux débutants…
    Et y aller vraiment doucement, sans marteler partout ce qu’on vend et sans baisser le rythme de production gratuite.

  27. Article très juste. Je me retrouve assez dans ton questionnement.

    Je n’ai jamais acheté d’e-book et la plupart ne me semblent pas très instructifs. Certes, un ou deux, venant de bloggeurs que je respecte, pourraient à terme me séduire, mais je reste très sceptique sur beaucoup d’autres.

    Quant au matraquage marketing, il est vraiment partout « achetez-moi, achetez-moi » 🙂

    NowMadNow

  28. @NowMadNow : Merci de ton commentaire. De mon côté c’est pareil, un ou deux ebooks me tentent de plus en plus mais pour l’instant, n’en ayant pas l’utilité immédiate, je résiste.
    Et également d’accord avec le matraquage, il faudrait vraiment que ça soit plus subtile.

  29. Eh bien pour abonder dans ton sens, je viens de créer mon 1er ebook, mais comme je ne suis pas encore un blogueur connu et que je n’ai pas un niveau d’expertise très élévé, je l’offre gratuitement sur mon blog…

    Le but n’est pas de gagner de l’argent avec, mais surtout de le diffuser de façon virale pour faire connaître mon blog auprès d’un public de primo-blogueurs et de personnes curieuses de se lancer, mais qui n’y connaissent rien…

    Evidemment, des blogueurs plus aguerris ni trouveront rien d’extraordinaire, mais il s’adresse encore une fois à des débutants…
    Pour en obtenir un exemplaire, c’est simple : deposez un commentaire sur mon article et je vous l’expédie !
    http://mon-superjob.fr/?p=462

  30. Vendre un ebook c’est compliqué alors certains font des essais et finissent par une page de plusieurs km de long… De mon côté je propose la version papier aussi. Mais le succès se fait attendre.

  31. Haha, pour me différencier, je vends de la vidéo et pourtant le succès se fait également attendre. Je préparer également un livret pour bientôt, je vais voir ce que ça donne. Je pense que tout est une question de contenu de qualité, de design accrocheur et de marketing bien ficelé, mais encore faut-il avoir ces trois critères réunis 😉

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