3 étapes pour surmonter le trac

Le trac, cette peur d’affronter un public, de lancer un projet ou même de passer un coup de fil, on a tous déjà été face à ce genre de situation. Pourtant on ne sait pas toujours, sur le moment, comment s’en sortir pour éviter de rester paralysé et de ne rien faire. Parfois, même en prenant du recul on n’a pas forcément les clés en main et la solution miracle qui aurait pu nous aider à ce moment ou qui peut nous éclairer pour les prochaines fois.
Dans cet article, je donne quelques trucs en trois étapes (avant, pendant, après) pour surmonter cette angoisse.

Le trac peut survenir à n’importe quel moment, parfois même là où vous ne vous y attendez pas. Vous avez beau être sûr de vous et avoir tout prévu, une angoisse peut quand même s’insinuer en vous et vous gâcher un démarrage.

1. Avant : se préparer et s’organiser

Rien ne sert de foncer tête baissée ou de se dire qu’on va y aller au feeling, « comme ça vient ». Ça peut marcher, certaines fois, mais la plupart du temps il faut un minimum de préparation et d’organisation pour réussir son entrée sans que l’angoisse n’apparaisse.

Vous faites un discours ou une présentation devant un public, des clients ou même des amis ?
Ecrivez quelques phrases ou mots-clés de ce que vous allez dire, n’hésitez pas à répéter une ou deux fois votre speech pour être sûr du débit de votre voix ou que vous ne bégayez pas. Et ayez peut-être une ou deux phrases drôles ou « coup de poing » pour réveiller et/ou faire rire l’auditoire.

C’est un gros projet que vous devez réaliser puis lancer ?
Assurez-vous que toutes les phases du projet on été suivies, que chaque équipe a bien fait son travail et que le cahier des charges a été respecté, ça vous enlèvera déjà la peur des situations que vous ne pouvez pas maîtriser. Concernant votre travail de lancement, n’hésitez pas à tester votre entrée en matière auprès de collègues ou proches dont les retours n’auront aucun impact négatif (ou du moins peu significatif).

Et si c’est quelque chose de plus banal comme passer un coup de fil ou encore allez parler à votre banquier ?
Là aussi, savoir ce que vous devez et voulez dire avant de devoir le faire peut aider à vous rassurer. Egalement, dans ce genre de situations du quotidien, dites que vous n’avez pas énormément à perdre si vous faites un lapsus ou que vous vous répétez, c’est moins grave, donc moins intimidant.

Faire face au trac

Pendant : avoir confiance en vous et visualiser

Ça y est vous y êtes, c’est à ce moment que le trac sera sûrement à son sommet alors la première chose à faire est de vous calmer, et non reposez ce verre de whisky, ça c’est la façon old school 😛

Non pour vous calmer, respirez lentement et profondément, visualisez votre réussite, ou mieux la fin du discours/lancement/… bref la fin du moment angoissant. Si vous en avez la possibilité vous pouvez aussi vous dégourdir les jambes et videz votre tête dehors, loin des derniers préparatifs et autres détails, ça vous permettra de vous focaliser sur l’essentiel.

Si c’est quelque chose de prévu, vous n’avez pas le choix, vous devez sauter dans le bain et commencer. Les premières minutes pourront vous sembler difficiles mais souvent au bout d’un petit moment, tout devient plus simple, plus clair, plus fluide, vous vous prenez au jeu, vous connaissez votre sujet sur le bout des doigts, le lancement a démarré et vous pouvez vous laisser porter par la vague.

Par contre si c’est quelque chose dont vous pouvez décider de la date, surtout ne le reportez pas à demain ! C’est le meilleur moyen pour stresser encore plus et de procrastiner sous couvert de perfectionnisme. On aura toujours envie que tout soit parfait et pourtant ce n’est jamais le cas, il y aura toujours quelque chose qui va vous empêcher de vous lancer. A ce rythme, jamais vous ne vous en sortirez, et plus les jours passeront, plus vous serez angoissé, aussi bien à l’idée que tout n’est pas comme vous le souhaitez mais en plus parce que les jours passent et que vous ne faites… rien.
Lancez-vous quitte à faire des corrections ensuite sur votre projet, ou à organiser une seconde réunion pour préciser votre discours, le plus important c’est de se bouger pour éviter que le trac ne vous paralyse complètement.

Après : Savourer, profiter et accumuler de l’expérience

Le moment tant attendu est terminé ? Vous avez réussi ? Bon vous n’en êtes pas mort, personne ne vous a jeté une tomate et vous n’avez pas une horde de personnes mécontentes devant votre porte ? Bien c’est déjà mieux que vous ce que vous imaginiez obtenir. D’ailleurs dans la plupart des cas, ça s’est très bien passé et vos éventuels moments de doute/erreurs sont passés complètement inaperçus.

Savourez l’après car souvent vous enchaînez sur un autre projet, vous vous lancez bille en tête sur la suite des choses sans même profiter de votre réussite. Pourtant cela vous permettrait non seulement de prendre en compte la satisfaction et de la laisser se diffuser mais surtout d’avoir une expérience positive de laquelle vous rappeler pour les prochaines fois.
Si vous ne prenez pas le temps d’apprécier le fruit de vos efforts, il est très probable que votre trac revienne de lui-même la fois suivante car vous n’aurez pas ce sentiment de réussite pour le combattre.

Egalement, maintenant que votre moment est terminé pensez à analyser vos points forts et points faibles voir même à les noter. Ça vous donnera une base sur laquelle travailler pour vous améliorer et aussi vous rassurera sur vos compétences et donc atténuera voir supprimera l’angoisse la prochaine fois.

Voilà donc quelques astuces qui m’aident à combattre le stress des lancements de projets ou des interventions en public. Et vous avez-vous souvent le trac, connaissez-vous d’autres techniques qui marchent ?

Crédit photo : http://www.sxc.hu/photo/623433

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6 Commentaires

  1. Pour les traqueux inguérissables, un petit béta bloquant avant aide à ne pas (trop) se liquéfier. 😉
    Occasionnel bien sûr.

  2. Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour affronter la peur/le trac, c’est tout simplement de faire et refaire à l’infini la situation qui provoque cet inconfort jusqu’à y être tellement habitué que je prends ça comme une routine.

    Le meilleur exemple en ce qui me concerne, c’est quand j’ai commencé dans le journalisme, j’avais une peur bleue de prendre le téléphone et d’appeler les gens pour caler les reportages. A force de le faire 3 ou 4 fois par jours, au bout de quelques mois c’était tout naturel et le trac avait complètement disparu. J’étais aussi à l’aise au téléphone avec des inconnus qu’en face à face avec des amis.

    Bref, le trac, c’est comme tout, ça se travaille 🙂

  3. @David : Ah ouai carrément des médocs. J’avoue que je ne suis pas fan. Autant je suis la première à prendre un Doliprane quand j’ai mal quelque part autant, un béta bloquant contre l’anxiété ce n’est pas un peu too much ?

    @Jérémy : Oui c’est ce que je mentionne un peu quand je dis qu’il faut répéter. Mais je pense qu’il faut faire cela au fil du temps en accumulant de l’expérience (point 3) et pas forcément refaire douze fois la même chose avant de se lancer « pour être sûr » parce que là je pense que ça peut bloquer plus qu’autre chose.
    Par contre tu donnes un très bon exemple de l’application des trois étapes, se préparer à l’appel, se forcer à le faire pour se débloquer, acquérir de l’expérience et donc gagner en confiance.

  4. Exceptionnellement chez des gens chez qui le stress est pathologique et qui passent l’épreuve de leur vie ça peut quand même se justifier je pense. Après comme toute béquille chimique ça ne doit pas être systématique surtout que ce n’est pas l’indication première du médicament.

  5. Je rejoins complètement l’avis de Jérémy : faire, refaire, et encore refaire (en situation réelle) jusqu’à ce que cela devienne une habitude. Voilà 5 ans que j’interviens régulièrement devant des auditoires d’une vingtaine de personnes. Au début, c’était dur, mais je n’avais pas le choix. D’autant plus qu’en face de moi, j’avais des experts dans le(s) domaine(s) sur le(s)quel(s) j’intervenais (donc en tant que plus qu’expert 😉 ). Maintenant, avec l’habitude, plus aucun trac. Je suis même très à l’aise.
    J’ai pu me rendre compte qu’une chose était importante : maîtriser son sujet. Si ce n’est pas le cas, on peut se sentir en défaut et là le trac peut revenir. Pour m’en sortir, je n’hésite pas. Lorsqu’on me pose une question à laquelle je ne sais pas répondre, je prend l’engagement de me renseigner et d’apporter cette réponse par la suite. Attention, il faut bien penser à l’apporter cette réponse, sinon on n’est plus crédible.

  6. @David : Je pense que quand c’est exceptionnel, en effet ça peut passer mais il faut que cela reste exceptionnel, il ne faudrait pas se shooter 😛

    @frazck : Finalement c’est comme tout il faut essayer jusqu’à réussir 🙂
    Pour la maîtrise du sujet, c’est en effet un plus mais quid par contre de quelque chose de plus intime comme partager son expérience ? Là, même si on se connaît, ça peut devenir plus difficile car les émotions rentrent plus facilement en compte.

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