4 idées pour faire face à la page blanche

A toute personne qui écrit, que ça soit pour son plaisir ou pour son travail, est sûrement déjà arrivé le fameux syndrome de la page blanche, à moi en premier alors que j’écris aussi bien des articles de blogs que des histoires plus romancées. Pourtant, on n’y échappe pas, un jour on se met devant notre clavier ou notre carnet et là c’est le trou, le vide, on ne sait pas quoi écrire, par où commencer, bref, on n’arrive pas à aligner deux phrases…
Dans cet article je vous propose 5 idées pour sortir de l’impasse de la page blanche.

De l’étape 1 à l’étape 5, on va voir comment il est possible de sortir de la page blanche maintenant tout de suite, de faire en sorte que ça arrive de moins en moins souvent et enfin de prévenir au lieu de guérir.

1. Ecrivez sans contraintes

Peu importe que vous écriviez d’habitude sur un sujet donné ou dans le cadre d’une histoire précise, cette fois il n’y a aucune contrainte, aucune pression, le but est juste de « dérouiller » votre écriture et de faire en sorte que le problème « page blanche » se présente de moins en moins souvent.
C’est similaire au proverbe : « c’est en forgeant qu’on devient forgeron » et bien c’est écrivant que vous allez, petit à petit, pouvoir vous débarrasser du syndrome « feuille blanche ».

Mais comment faire si on n’a pas le moindre début d’histoire, pas la plus petite idée d’articles ? Et bien écrivez ce qui vous passe par la tête, absolument tout, sans vous arrêter, ça se rapproche pas mal du brainstorming sauf que… vous n’avez aucune idée de base.

Surtout, ne jetez ou n’effacez pas vos écrits, peut-être sur sur l’instant présent ce n’est qu’un ramassis de phrases incohérentes et d’idées saugrenues mais un jour vous pourrez piocher dedans, restructurer et qui sait peut-être pondre un article ou un chapitre de roman grâce à votre écriture précédente ?

Syndrome de la page blanche

2. Ecrivez régulièrement

L’étape précédente, c’était pour vous dérouiller là maintenant. Par contre, pour éviter d’avoir à ressentir de nouveau le problème de la page blanche, fixez-vous des « temps d’écriture » et un « quota » à atteindre. Soyez précis, dites-vous par exemple, je veux écrire 1 page Word tous les jours. Ça peut paraître contraignant mais avec l’astuce vue ci-dessus, vous pouvez écrire tout et n’importe quoi. Ici le but est juste de fixer des plages horaires d’écriture et d’écrire assez pour toujours garder un réflexe d’écriture.

Vous verrez que petit à petit, vous n’aurez plus à vous fixer de réelles contraintes, ça viendra tout seul, vous écrirez de vous même les jours donnés et en atteignant le quota, voir même en le dépassant. C’est d’ailleurs bon de se fixer des quotas plus hauts au fur et à mesure qu’on progresse. Bien sûr il ne faut pas aller trop loin, essayez de tester et de vérifier quel quota vous correspond et avec lequel vous êtes à l’aise pour écrire tous les jours que vous vous êtes fixés.

3. Fermez la porte aux mauvaises ondes

Troisième problème récurrent, les idées négatives sur l’écriture. Vu que cette passion est un art reconnu, on fait souvent l’amalgame écriture=écrivain et qui dit écrivain dit talent… et là commence le cercle vicieux.
Ainsi, vous allez entendre, que ça soit de votre petit voix intérieure ou de votre entourage, que l’écriture n’est pas faite pour tout le monde, qu’il vaut mieux travailler/étudier, qu’il faudrait plutôt vous intéresser à quelque chose de concret et encore pas mal de remarques de ce genre jusqu’à la plus « déprimante » : « Tu n’as pas de talent, pourquoi écris-tu ? »

Comme s’il fallait avoir du talent pour écrire quoi que ce soit. Evidemment, si on a le talent, c’est plus simple, on a déjà des bases qu’on n’a pas à apprendre, on a le feeling. Mais… même avec le talent, si on ne travaille régulièrement, si on ne progresse pas, on finit par ne plus écrire du tout. L’avantage de celui qui n’a pas ce talent, c’est qu’il doit toujours travailler s’il veut s’améliorer, il ne prendra pas la grosse tête, ne se reposera sur ses lauriers (vu qu’il n’en a pas).

Donc arrêtez d’écouter les mauvais conseils et lancez-vous !

Lisez pour mieux écrire

4. Lisez

Quel rapport me direz-vous ? Si je dois écrire, ce n’est pas en lisant que je vais pouvoir aligner les mots ! Détrompez-vous, c’est pourtant en lisant que de nouvelles idées vont s’imprimer dans votre esprit, que vous allez étoffer votre vocabulaire et plus important, que vous allez pouvoir vous détendre et éventuellement faire baisser la pression.

L’écriture et la lecture sont intimement liées et souvent d’ailleurs c’est par la lecture que vous venez à l’écriture, en ayant envie de donner votre avis, d’expliquer votre opinion ou encore de raconter, vous aussi, une histoire. Et si je me souviens bien, à l’école on apprend d’abord à lire et ensuite seulement à écrire (si je me trompe qu’on me jette la première… plume 😛 ).

Si vous êtes en manque d’idées et ou bloqué dans votre écriture, vous pouvez également noter quelques passages de votre lecture pour plus tard. De bonne idées, des tournures de phrases, des façons de penser auxquelles vous n’auriez pas songé. On ne vous demande pas de copier hein, surtout pas, mais de piocher des choses qui pourront, une fois relues et amalgamées à vos propres idées, donner quelque chose d’intéressant.

BONUS : Prenez du plaisir

L’écriture ne doit pas être un fardeau et si c’est le cas c’est que ce n’est pas votre « truc ». Parfois on croit que parce qu’on a du talent, ou parce qu’on est un peu plus doué que les autres, on se doit de continuer dans cette voie et pourtant c’est une erreur. Si vous devez vous lancer dans l’écriture (et ça marche pour toute activité qu’elle soit personnelle ou professionnelle), vous devez le faire avec plaisir.

Car vous aurez beau travailler, lire, être positif, vous fixer des quotas, si vous ne prenez pas de plaisir à écrire, un jour ou l’autre vous abandonnerez, et cette fois définitivement.

Mais alors comment être sûr de prendre du plaisir si on est en plein dans le syndrome de la page blanche ?
En fait ce n’est pas si compliqué. Si vous avez réussi à vous dérouiller à l’étape 1 et qu’éventuellement vous avez suivi les trois autres étapes, reprenez vos écrits, relisez-les. Êtes-vous fier, content ? Est-ce que vous avez le sentiment d’avoir réalisé quelque chose ? Si oui, vous êtes sur la bonne voie.
Sinon, réessayez, si ça coince toujours, si vous n’y arrivez pas, si ça commence à vous irriter et que vous n’y avez pas pris finalement autant de plaisir que vous le pensiez, passez à autre chose.

Ça y’est, avec les 4 conseils ci-dessus, plus l’importance de prendre du plaisir, vous pourrez vous en sortir dès que le syndrome frappera de nouveau… s’il frappe évidemment 😉
Et vous, rencontrez-vous souvent le problème de la feuille blanche, avez-vous d’autres astuces pour y mettre fin ?

Crédit photos : http://www.sxc.hu/photo/1206626 & http://www.sxc.hu/photo/844547

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10 Commentaires

  1. Excellents conseils ! J’ai connu l’angoisse de la page blanche, jusqu’au jour où je me suis mise confortablement sous la couette avec mon portable sur les genoux, devant une page blanche… Je n’avais aucune idée précise en tête, j’ai juste mis un mot derrière l’autre et à ma grande surprise, l’inspiration est venue d’elle même !

    J’ajouterai à un point 4bis : ne pas seulement lire, mais aussi échanger et écouter. Qu’il s’agisse d’amis ou d’inconnus, les conversations que l’on peut avoir sont susceptibles de faire naître des idées, ou de donner envie de creuser un sujet !

  2. @Joanne : Tout à fait, je me suis contentée de faire le parallèle entre la lecture et l’écriture car c’était ce qui s’y prêtait le plus mais en effet, écouter, parler, échanger ou même aller regarder un film ou sortir se balader, tout peut marcher pour retrouver l’inspiration 😉

  3. Hey, super article Kategriss, j’avais besoin de lire ça, merci 🙂

    On a tous rencontré je pense ces moments où l’on ne savait pas comment commencer. Puis parfois, c’est l’effet inverse, on a plusieurs idées que l’on souhaite mettre à plat tout de suite.

    Un petit conseil que j’ajouterai : il arrive d’avoir une idée très interessante, alors que l’on est au centre-ville, ou en train de se ballader dans un parc. On se dit que l’idée est bonne, mais une fois revenu à la maison, on l’a oubliée. Donc on s’en veut de ne pas l’avoir notée sur le moment : toujours avoir un stylo et un petit bloc-notes sur soi, histoire de noter la phrase qui figera l’idée dans l’esprit, afin d’y travailler par la suite.

  4. Très bonne idée d’article ! C’est vraiment la trousse de secours du blogueur…
    Ma modeste contribution pourrait être la suggestion suivante qui se rapproche de ton point 1 : Écrire n’importe quoi, y compris « Je ne sais pas quoi écrire, je n’ai rien à dire sur ce sujet. C’est vraiment idiot de vouloir écrire là-dessus et blablabla et blablabla… » jusqu’à ce que ça se débloque et ensuite, bien sûr, virer toute l’intro inutile :)!…

  5. @Etienne : En effet, c’est un bon conseil que tu donnes : toujours se balader avec de quoi noter ou enregistrer une idée qui passe… mais qui ne repassera peut-être pas 🙂 Après c’est vrai que souvent le problème de la page blanche c’est surtout l’impossibilité de démarrer, voir de continuer un écrit alors qu’au contraire les idées se bousculent, d’où la frustration.

    @Sophie : Je crois que le point 1 est vraiment le plus important dans ces étapes, se « forcer » à écrire pour se débloquer, ça marche réellement. Et après les premières phrases incohérentes, le reste devient plus facile, plus clair et ça vient tout seul.
    Mais c’est sûr que c’est plus facile quand on a l’habitude d’écrire d’où les autres étapes.

  6. Excellents conseils que je vais mettre en application car, moi, le syndrome de la page blanche, je connais bien. En effet, j’ai beaucoup d’idées, mais une fois que je veux rédiger, là, plus rien. Impossible d’aligner 2 mots. Je commence toujours mes articles puis recommence et encore recommence. Bon, une fois que c’est parti, ça déroule mais le démarrage est toujours très long. Je pense que c’est surtout ton point 2 qui m’aidera le plus.

  7. @fraZck : Tu es perfectionniste peut-être ?
    Ça m’arrive aussi régulièrement, moins pour les articles de blogs (qui sont tout de même des écrits courts) que pour des épisodes de Websérie (10 à 15 pages Word en Verdana taille 10, ça en fait des pages à noircir). Et comme je n’écrit pas souvent cette Websérie et que je veux que ça soit parfait fatalement j’avance aussi vite qu’une vieille limace asthmatique.

    Pour les articles, je conseille surtout le brainstorming, lancer les idées, quitte à avoir 10 brouillons d’articles rien qu’avec des idées. Ensuite se prendre par la main, se donner une heure pas moins pas plus et se forcer à écrire quelque chose de cohérent en prenant un de ces brouillons.

  8. @kategriss, non je ne pense pas être perfectionniste ;-). C’est juste que quand je commence à écrire, j’ai du mal à trouver les mots ou plutôt aligner les mots afin que les phrases aient un (le) sens. Je vais donc suivre tes conseils en prenant le temps d’écrire plus régulièrement et en m’accordant suffisamment de temps (d’affilée) pour le faire.

  9. @fraZck : Je pense que c’est la bonne méthode : écrire régulièrement et se ménager des plages horaires où on DOIT écrire et essayer de ne pas se faire distraire par autre chose.

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