Chronique : L’art d’aller à l’Essentiel

Il y a quelques jours je me suis achetée le livre « L’art d’ aller à l’essentiel » de Leo Babauta. En ayant beaucoup entendu parler, surtout en bien, je me suis dit que je ne perdais rien à le lire pour juger la chose. Et bien pour inaugurer la nouvelle section des chroniques d’Aventure Personnelle, je vais vous faire un petit résumé de ce livre, ce que j’en ai retenu et ce que j’ai commencé à appliquer.

A propos de l’auteur

Leo Babauta est très connu dans le monde du développement personnel pour ses écrits sur l’organisation, l’efficacité, les objectifs mais aussi le minimalisme et bien d’autres domaines qui complètent ou élargissent les précédents. Certains le considèrent comme un gourou et/ou un mentor à suivre mais il n’est rien tout ça. Comme il le dit si bien sur son blog, Zen Habits, il est juste un « gars comme les autres« , père de famille (6 enfants tout de même !), marié et écrivain.

Pourtant en un peu plus de 5 ans, il a réalisé plus de choses que parfois certaines personnes pendant toute leur vie et pour cela, son livre « L’art d’aller à l’essentiel » mérite d’être lu, voir au moins parcouru, et surtout ses conseils appliqués.

1re Partie : L’art d’aller à l’essentiel, les règles

Règle 1 : Moins c’est mieux

Leo Babauta explique en quelques paragraphes pourquoi faire moins de choses dans votre vie mais les faire de façon plus poussée, être plus concentré, plus investi vous apporte plus. Pour cela il donne l’exemple du haïku qui oblige l’écrivain à rédiger en un minimum de mots un poème qui aura un maximum d’impact.

Pour appliquer ce concept à la vie de tous les jours il faut :

  • choisir les choses qui auront le plus d’impact sur votre vie, prioriser les tâches et définir celles qui vont vous permettre d’avancer vers les objectifs qui vous tiennent à coeur
  • vous fixer des limites en supprimant des tâches, limitant vos objectifs et redéfinissant votre cadre de vie.

Règle 2 : Fixez des limites

Pour ne pas vous laisser dépasser et manquer de temps pour les choses qui vous tiennent le plus à coeur, vous devrez vous limiter. Limiter le nombre de projets en cours, réduire le nombre d’obligations, désencombrer votre bureau et votre domicile, bref tout faire pour ne vous concentrer que sur l’essentiel, sans être tenté par toutes sortes de distractions.

Comment faire ?

D’abord fixer un chiffre arbitraire : consulter vos mails 2 fois par jour, travailler sur 3 projets à long terme, ne garder que 5 choses sur votre bureau. Ensuite qui dit chiffre arbitraire, dit nombreux tests pour l’ajuster, mais au fur et à mesure vous y arriverez plus facilement.

Règle 3 : Trouvez l’essentiel, éliminez le superflu

Comment différencier ce qui est essentiel de ce qui ne l’est pas ? En répondant à cette série de questions concernant vos tâches/possessions/engagement/personnes :

  • Est-ce que ça correspond à vos valeurs ?
  • Est-ce que ça permet de vous aider à atteindre un de vos objectif majeur ?
  • Est-ce que ça vous passionne ?
  • Est-ce que c’est important pour vous ?
  • Est-ce que ça a de l‘impact sur votre vie, sur le long terme ?
  • Est-ce un désir ou un besoin ?

Après avoir tout passé en revue, gardez que ce qui est réellement essentiel et supprimez, déléguez, reportez ou simplifiez ce qui ne l’est pas. Apprenez à dire non à de nouvelles sollicitations qui ne vous semblent pas essentielles.

Règle 4 : Une chose à la fois

Maintenant que vous avez défini les tâches essentielles pour vous, vous devez vous concentrer sur une chose à la fois pour les mener à bien.

  • Focalisez-vous sur le moment présent, laissez-vous absorber par la tâche en cours, évitez toutes distractions.
  • Remplacez vos pensée négatives par des pensées positives. Pensez à votre objectif, encouragez-vous.
  • Ne faites qu’une chose à la fois, si vous vous déconcentrez, prenez une profonde inspiration et focalisez-vous de nouveau sur vote tâche en cours.
  • Éloignez toutes les distractions (coupez les mails, les messageries, isolez-vous dans un endroit calme, éteignez votre téléphone…)
  • Entraînez-vous et apprenez de vos échecs qui ne sont que des petits pas vers votre réussite

Règle 5 : Changez vos habitudes

  • Une seule nouvelle habitude à installer pendant 30 jours.
  • Un plan d’action par écrit.
  • Un entourage au courant de votre volonté de changer.
  • Un bilan quotidien de vos progrès.
  • Une récompense pour l’acquisition de la nouvelle habitude.

Règle 6 : Commencez petit

  • Ne vous lancez-pas dans l’atteinte de votre objectif final.
  • Morcelez votre objectif en étapes.
  • Commencez par l’étape la plus facile, même si elle est trop facile.
  • Récompensez chaque succès, même les plus petits.
  • Changez progressivement mais durablement.

2e Partie : Place à la pratique !

Dans L’art d’aller à l’essentiel, vous n’aurez pas que des belles théories qui vous séduisent mais qui vous laissent ensuite démunis sans avoir abordé la pratique. La 2e partie du livre se consacre entièrement aux cas pratiques et l’application des notions théoriques à votre vie de tous les jours.

Action 1 : Simplifiez vos tâches

  • Définissez 3 tâches les plus importantes (TLPI) à faire par jour.
  • Faites ces tâches avant toute autre chose.
  • Réalisez vos TLPI de préférence le matin.
  • Assurez-vous que ces trois tâches soient en lien vos objectifs principaux.
  • Concentrez-vous exclusivement à une tâche à la fois.
  • Ne passez pas à une autre tâche tant que vous n’en avez pas terminée avec la première.
  • Décomposez les grandes tâches en petites.

Action 2 : Simplifiez votre gestion du temps

  • Soyez souple dans la gestion de votre planning.
  • Ne prévoyez aucun rendez-vous trop à l’avance.
  • Ancrez-vous dans le présent.
  • Soyez passionné par ce que vous faites (facilité à s’immerger dans une tâche = état de « flow »).
  • Évitez toute distraction extérieure.
  • Concentrez-vous et focalisez vous sur la tâche en cours.
  • Regroupez les petites/courtes tâches à faire par lots (« bulk »).
  • Utilisez un bloc notes pour noter tout ce qui vous passe par la tête et ainsi évitez d’être déconcentré.

Action 3 : Simplifiez vos emails

  • Regroupez tous vos emails dans une seule boîte de réception.
  • Prévoyez des plages horaires précises pour traiter vos emails.
  • Ne consultez pas vos emails trop souvent.
  • Ne lisez pas vos emails dès le matin, au saut du lit.
  • Désactivez alertes visuelles et sonores, mieux fermez totalement votre boîte hors plages horaires définies.
  • Traitez vos emails de cette façon :
    • supprimez,
    • archivez (pour besoin ultérieur),
    • ajoutez à votre todo list puis supprimez ou archivez,
    • faites l’action tout de suite (si elle nécessite moins de deux minutes) et supprimez ou archivez.
  • Ecrivez des emails plus courts, tenez vous en à quelques phrases.

Action 4 : Simplifiez Internet

  • Apprenez à travailler avec la connexion Internet coupée.
  • Faites vos recherches d’abord, éteignez ensuite.
  • Si vous ne pouvez pas vous déconnecter, couper les distractions (messageries, emails, skype…).
  • Instaurez une heure sans Internet,voir une journée ou une semaine.
  • Fixez-vous des règles d’horaires (pas d’emails avant 10h, pas de connexion après 21h).

Action 5 : Simplifiez votre archivage

  • Commencez par trier et jeter les pubs, brochures, magazines, vieux courrier, factures périmées…
  • Archivez seulement si vous êtes vraiment sûr d’en avoir besoin.
  • Créez des dossiers par sujets, projets, clients , étiquetez-les et classez les par ordre alphabétique.
  • Archivez ou jetez vos papiers dès leur réception.
  • Prenez exemple sur le traitement de vos mails (supprimez, archivez, ajoutez à votre todo list, faites l’action de suite).
  • Payez vos factures dès réception.

Action 6 : Simplifiez vos obligations

  • Dressez une top-list des obligations qui sont les plus importantes (qui sont liées à vos objectifs).
  • Éliminez les obligations non essentielles mais allez-y progressivement.
  • Désengagez-vous poliment mais fermement.
  • Apprenez à dire « non ».

Action 7 : Simplifiez votre routine quotidienne

  • Mettez en place un rituel matinal (faire du sport, petit-déjeuner calmement, méditer, choisir vos TLPI de la journée).
  • Mettez en place un rituel du soir (dîner en famille, lire, préparer vos affaires pour le lendemain, prendre un bain…)
  • Faites de vos rituels des habitudes, une à la fois, pendant 30 jours.

Action 8 : Simplifiez votre espace de travail

  • Libérez du temps pour faire le grand ménage.
  • Retirez tout ce qui se trouve sur/dans/sous votre bureau.
  • Commencez par trier les papiers, continuez jusqu’aux objets.
  • Allez-y par bouts si le travail semble insurmontable.
  • Prévoyez un bac pour les nouveaux papiers, triez-le chaque jour.
  • Trouvez une place pour chaque chose et n’en dérogez pas.

Voilà donc les principales actions de cette deuxième partie qui vous permettent de concrètement vous attaquer à aller à l’essentiel. Il reste encore trois autres chapitres dans le livre : « Ralentissez« , « Mince, tonique et en forme » et « Soyez motivé » que je vous laisse le soin de découvrir.

Que m’a apporté la lecture de ce livre ?

D’abord le sentiment de ne pas être la seule bordélique, pas organisée et tout le temps pressée mais également un peu de honte à ne pas pouvoir prendre le temps de réfléchir à mes actions et de me laisser entraîner.

J’ai donc décidé d’utiliser un site de todo list pour gérer mes tâches, je suis passée à Gmail pour mon courrier (et j’y redirige mes autres boîtes) et j’essaie petit à petit de désencombrer ma tête et ma vie.

C’est difficile, il m’arrive encore de ne pas traiter tout ma liste de tâches, de ne pas forcément commencer par les choses les plus importantes et d’avoir encore un bureau qui ne ressemble à rien, mais je fais des petits pas, j’avance. J’ai le sentiment de progresser même si c’est à un rythme d’escargot.

Je vous conseille donc ce livre, que vous soyez complètement sous l’eau et désorganisé ou que vous ayez juste du mal à gérer une partie de votre vie, il pourra vous aider, vous donner des pistes et vous motiver.

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A propos kategriss

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22 Commentaires

  1. Merci pour cette chronique je pense que je vais me laisser tenter par ce bouquin. Car je suis d’accord avec ce que tu décris. Je pense que d’aller à l’essentiel permet de travailler beaucoup mieux et surtout de plus dormir. D’ailleurs les conseils donnés peuvent s’appliquer même en dehors du travail

  2. Merci pour cet article de grande qualité. Faire du vide et se concentrer sur les choses importantes repose effectivement l’esprit. Visuellement, sur un bureau, c’est plus agréable. Je vois que ce thème est d’actualité. Je connaissais le livre « L’art de l’essentiel » (de Dominique Loreau), mais pas encore « L’art d’aller à l’essentiel ». L’approche est très similaire, même si le traitement est sans doute différent.

  3. Bonjour Kategriss.

    Merci pour cette chronique.

    Je suis loin d’être d’accord avec la plupart des enseignements de ce livre. Suis-je le seul ?

    Cartographier, mouler et standardiser comme ça sa vie, ses actions et son boulot, c’est un peu comme à l’usine : On fait toujours la même chose, pas de place pour l’improvisation et pour la souplesse.

    L’archétype de l’ennui pour moi.

    J’ai choisi ce métier pour justement ne pas avoir de lois toutes faites ou de contraintes, pour être libre d’organiser mon travail comme je l’entends, et quand on essaye de me mettre dans un moule, alors franchement, ça marche pas trop.

    Mais je conçois que ça puisse en séduire la plupart (c’est comme la semaine de 4 heures, entre nous).

    Quand on crée, que ce soit des articles, des livres, de la peinture ou quoi que ce soit d’autre, on passe par des phases intense de créativité… Ca peut arriver à midi, à minuit, en pleine nuit… On doit attendre d’avoir fait nos TPLI avant de s’y mettre ?

    Quand on a un business, on a des clients qui posent des questions, qui s’impatientent, qui veulent acheter votre produit plutôt que celui du voisin… On doit répondre à nos mails seulement 2 fois par jour ? Donc le client qui pose une question pour se décider à 9:00 du matin, alors que notre heure de réception des mails est 8:00 et 20:00 doit attendre 11 HEURES pour recevoir une réponse ?

    Il va aller acheter ailleurs, aucun doute…

    En résumé, désolé de cet avis un peu tranché, mais Leo Babauta devait sûrement avoir une palanquée de personnes qui s’occupaient de ces tâches répétitives, bouffeuses de temps et par trop dérangeantes pour le boulot.

    Il est donc très facile pour lui de dire qu’il faut répondre à ses mails que deux fois par jour…

    Mais quand on est seul, répondre à ses mails 2 fois par jour est le truc le plus idiot que j’ai lu depuis bien longtemps. Et le pire, c’est que certains marketers suivent ce principe à la lettre… Ils s’étonnent ensuite que leurs clients achètent ailleurs…

    Et je ne parle que des mails 🙂

    Heureusement que je ne me suis pas amusé à jeter les pubs et les magazines… C’est la source première de mon inspiration depuis 20 ans…

    Certaines actions sont bien par contre. Ranger son bureau une fois par semaine, se faire une liste des 3 choses impératives à faire par jour.

    Pour résumé, dans ce livre, j’ai trouvé quelques trucs sympas mais beaucoup de choses que je ne ferais certainement j’amais, et d’autres qui sont carrément abbérantes quand on a un business en solo.

    Mais comme je le disais, je suis peut-être le seul. Heureusement pour lui 😉

    Bonne journée

    Yvon

  4. Pareil moi qui suis une grosse bordélique, à tout le temps m’éparpiller, ça m’a quand même fait du bien de lire une « méthode » pour essayer de se concentrer sur l’essentiel. Ce n’est pas le saint graal non plus, mais elle m’a appris plein de petites choses utiles.

  5. C’est sûr que visuellement c’est bien car quand je regarde mon bureau maintenant (=en bordel) et les rares fois où il est rangé, ça fait une nette différence. Ça me motive plus de me mettre au boulot sur un bureau nickel alors que quand tout est en bordel, rien que de regarder… ça me « déprime » 😛

  6. @Yvon : Hum je ne pense pas qu’il est réellement question de cartographier ou de mettre dans un moule qui/quoi que ce soit, au contraire. Le but est de distinguer les choses importantes pour nous et les autres, celles qu’on fait par devoir ou par habitude et d’éliminer ces dernières.

    Et puis pareil, quand on créé, en général c’est parce que ça nous plaît et si ça nous plaît c’est que c’est ÇA la TLPI de la journée ! Donc tu vois, il n’y a pas de contradiction là-dedans. Babauta dis d’ailleurs de réfléchir à ce que l’on veut faire d’abord et ensuite de ne se concentrer que sur ses objectifs qui nous tiennent à coeur. Bien sûr ce n’est pas simple et ça ne se fait pas en un jour mais ça permet de se recentrer, petit à petit sur ce qu’on veut vraiment.

    Quant aux emails, je pense que ça dépend des personnes. Après tout les clients savent bien, que même dans un commerce en ligne, il y a des horaires pour traiter leurs demandes et d’autres horaires où ils devront attendre.

    Et puis personnellement depuis que j’ai trié ma boîte et que j’essaie de ne pas regarder mes mails continuellement, dès qu’il y en a un qui arrive, ça va « mieux », j’arrive à grappiller du temps alors qu’avant je pouvais surfer de lien en lien, ouvrir un autre email, encore surfer, et y passer des heures.
    Là j’ai dis stop.

    Après la solution pour les clients, donc pour le business c’est de créer deux mails (dans le cas d’un blog qui vend des produits par exemple). Il y a le mail de contact simple pour les demandes normales (partenariat, coquille dans un article, question sur un conseil gratuit…) que l’on regarde une ou deux fois par jour et un autre mail, dédié UNIQUEMENT aux clients, où il faudrait avoir un numéro de commande, de client ou de facture pour pouvoir envoyer un message. Et ce mail là, on le regarde une fois par heure par exemple ou 5 fois par jour, c’est selon.

    Bref je pense que ce livre n’est pas quelque chose à suivre strictement à la lettre mais par contre je pense que pour chaque conseil il faut réfléchir car l’auteur a quand même de bonnes idées pour tous les domaines, ensuite il faut juste savoir les adapter un peu.

  7. Bonjour,

    Merci pour cet article, c’est intéressant de découvrir de nouvelles lectures.

    Je suis d’accord avec les remarques de Yvon, mais il est bon de temps en temps de ranger un peu 🙂

    Kategriss, en ce moment je fait exactement comme toi avant : dispersion totale, surf sauvage porté par … la souris. Je pense que c’est une phase nécessaire pour appréhender le microcosme internet.

    A bientôt,
    David

  8. J’ai lu le bouquin et je l’ai trouvé pas mal. Il y a plein de petites astuces intéressantes. Surtout le fait de se concentrer sur un projet à la fois. Même si c’est pas simple à faire. Un bon bouquin dans l’ensemble, que je recommande.

  9. Le truc c’est que moi ce n’est pas une question « d’appréhender le microcosme internet » car je connais déjà, le truc c’est que je fais ça tout le temps, je me disperse et je ne fais rien. Et c’est très loin d’être nécessaire pour moi.
    Donc j’avoue que l’art d’aller à l’essentiel m’a donné des pistes réelles et parfaites pour moi pour éviter de faire tout et n’importe quoi et surtout n’importe quoi en fait 😛

  10. Je pense que le bon Léo a découvert la vie de dirigeant de petite entreprise ou de profession libérale : si tu te bouges pas avec un minimum d’organisation pour être efficace, bin ça tombe pas à la fin du mois…
    C’est un bouquin pour fonctionnaires ? 😉

  11. Il est intéressant d’avoir quelques grands principes pour « dégrossir ». Seulement, c’est avant tout une question de sensibilité. Comme le dit très justement Yvon, les périodes de créativités ne se commandent pas et il serait dommage de les brider. En revanche, lutter contre la dispersion est évidemment une priorité. Je serais tentée d’ajouter un « grand principe » : déléguer le plus possible et se concentrer sur ses savoirs faire principaux ou d’excellence. Peut-être même aller jusqu’au principe de subsidiarité.
    Quoiqu’il en soit, ce rappel de quelques règles et actions sera bénéfique à tous. Merci.

  12. @DavidB : Roooh 😛 Non ce n’est pas que pour fonctionnaires. C’est sûr que pour vivre la vie qu’il vit il faut avoir faire le « vide » mais je pense que pas mal d’astuces, surtout dans la partie action sont utiles pour tous les jours (notamment les emails, l’archivage, Internet…). Après à chacun d’adapter.

    @Carly : Oui déléguer pas mal de trucs c’est en effet une bonne idée, encore faut-il trouver la bonne personne et avoir les moyens (techniques, financiers…) de le faire.

  13. En ce qui concerne le fait de déléguer (ou sous-traiter … le mot est lâché), c’est vrai que ce n’est pas simple et il faut être très prudent. Concernant le coût, il faut, je pense, raisonner en terme de retour sur investissement. Par exemple :

    – pour faire telle tâche, il me faudrait X heures (et encore, comme je ne maîtrise pas tout, ce serait de l’à-peu-près),
    – faire réaliser ce travail me couterait une somme S,
    – pendant ces X heures, je pourrais me concentrer sur ce que je sais faire et cela me rapporterait (potentiellement) une somme S’,

    Si S’ > S, alors cela devient intéressant.

    Ensuite dans le cas où c’est quelque chose que je ne sais pas faire, c’est incontournable.

    Enfin, on se fait parfois de fausses idées concernant les tarifs.

  14. Il y a dans ce livre des principes intéressants en effet!
    Je le conseil vraiment pour les débutants!

  15. Oui en effet si ce qu’on délègue c’est quelque chose qu’on ne sait pas faire ou que c’est long et fastidieux et qu’on peut facilement le faire faire à quelqu’un, on n’hésite pas mais parfois il est difficile de trouver quelqu’un de confiance…

  16. Et j’avoue que je me considère comme tel, vu comment je suis bordélique et tout le temps éparpillée. J’essaie de me tenir à quelques tâches seulement, j’ai rangé mon bureau, bref petit à petit j’essaie de changer mes habitudes (mais c’est duuur :P).

  17. On m’en avait déjà parlé, avec cet excellent article, sa lecteur devient incontournable ! Merci !

  18. Merci pour cette chronique! Cela fait toujours du bien de savoir qu’on n’est pas seul avec nos petits défauts.

  19. De rien. Quand j’aurais relu « La semaine de 4h » je vais sûrement en faire une chronique également 😉

  20. ce livre m’a l’air intéressant et il y a surtout un ou deux chapitres qui m’aideront dans mon activité internet, celle de travailler avec la connexion coupée.
    je suis facilement distrait par les nouvelles d’internet quand je travail ce qui me fait perdre du temps.

    mais le plus dure pour moi serait de ne plus regarder mes mails quand je le désire.

    ceci dit le fait d’instauré des rituels pour en faire des habitudes de vie est à mon sens quelque chose de bien.

  21. Ah les mails. Même plusieurs mois après la lecture de ce livre je regarde encore mes mails plusieurs fois par jour. Je suis accroc 😛 Mais par contre je ne répond aux commentaires que 3/4 fois par semaine, voir moins. Et je fais tout d’un coup. C’est un vrai gain de temps 😉

  22. Bonsoir
    rien que la table des matières m’a rappelé de bonnes techniques de gestion du temps que j’ai étudiées. Je ne résiste pas à rappeler la bonne vieille métaphore des gros cailloux pour ceux qui ne la connaissent pas:

    IMAGINEZ… un expert renommé tient une conférence sur la meilleure façon de planifier son temps.
    « Je vous propose une expérience » dit-il à son public attentif.
    Il prend un grand bocal de verre et le remplit à ras bord de gros cailloux de la taille d’une balle de tennis. Puis il demande à son public : « Est-ce que ce bocal est plein ? »
    Tout le monde répond : « Oui ».
    « Bien », répondit-il « nous allons voir. »
    C’est alors qu’il sort un sac contenant des graviers et le verse dans le bocal. Les graviers se faufilent entre les cailloux et remplissent le bocal.
    À nouveau, il pose la question : « Est-ce que le bocal est plein ? ».
    Le public, commence à comprendre et répond : « Non. »
    Il prend ensuite un sac de sable qu’il verse dans le bocal. Le sable, à son tour, se faufile entre les cailloux et les graviers jusqu’à remplir le bocal.
    Puis, fait de même avec la bouteille d’eau qui est posée sur sa table et remplit à nouveau le bocal.
    « Quel enseignement pouvons-nous tirer de cette expérience ? » demande-t-il à son public.
    « Cette expérience montre que si l’on ne met pas les gros cailloux en premier dans le bocal, on ne pourra jamais les mettre tous. Il faut donc commencer par les gros cailloux avant de s’attaquer aux petits. »
    LES GROS CAILLOUX REPRESENTENT EVIDEMMENT CE QUE NOUS AVONS DE PLUS IMPORTANT ET URGENT A TRAITER.

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